Catégorie : Actualités
Depuis quelque temps, des appels à candidatures pour des postes de catégorie A classés 1 ou 2 sont publiés régulièrement au sommaire du B.O. agri et sur l’intranet de l’ONF.
Pour sa part, le Ministère de la Transition écologique et solidaire, après avoir abandonné l’expérience des mobilités intercycles, expérimente avec d’autres règles un dispositif similaire qu’il réserve à certains postes en administration centrale.
L’Alliance du Trèfle (CFTC CGC SNISPV) a demandé des explications à la Secrétaire générale sur ces publications « au fil de l’eau » conduisant à des mobilités hors CAP, qui rendent opaque la connaissance de l’offre pour les candidats, entravent les possibilités de promotion pour les agents issus du grade inférieur, compliquent les mobilités conjointes, réduisent l’action des représentants du personnel et mettent à mal les règles de transparence et d’impartialité.
Elle souhaite a minima un encadrement très strict et transparent pour tous les agents ainsi qu’une harmonisation entre ministères, et elle demande que le résultat de ces mobilités soit systématiquement porté à la connaissance des CAP concernées.
GT labellisation égalité et diversité du 16 janvier 2018 : CR de l’Alliance du Trèfle
Dispositif « Chasseurs vigilants »
Dans certains départements, notamment l’Oise, est expérimenté un nouveau dispositif intitulé « Chasseurs vigilants », qui a fait l’objet d’une convention locale entre la préfecture, la fédération départementale des chasseurs et le groupement de gendarmerie départementale. Il prévoit l’appui d’un réseau de chasseurs adhérents dans la lutte en milieu rural contre la délinquance et l’insécurité.
L’Alliance du Trèfle (CFTC CGC SNISPV) regrette fortement que ce dispositif ait été mis en place sans que les services de l’Etat potentiellement concernés par cette décision (notamment la DDT, l’ONCFS, l’ONF) n’aient été sollicités en amont pour apporter leur expertise et anticiper les éventuelles conséquences sur leurs missions de service public.
Elle demande que ces services puissent être associés à la démarche, en particulier à l’occasion d’un bilan du dispositif avant d’envisager toute reconduction ou extension de celui-ci.
Il va sans dire qu’un tel dispositif ne saurait en aucun cas remplacer le savoir-faire des personnels des services de l’Etat et de ses Etablissements publics, assermentés et formés, ni pallier la réduction des effectifs qui devient critique dans ces domaines également.
Elle réitère sa demande d’une adéquation des missions et des moyens, qui s’ajuste à une définition claire des missions de service public, attendue dans le cadre d’ « Action Publique 2022 ».
La hausse de 1,7% de la CSG intervenue à compter du 1er janvier 2018 s’applique aux agents publics (fonctionnaires titulaires et stagiaires, contractuels de droit public).
Pour compenser cette hausse, le Gouvernement a prévu :
- la suppression de la contribution exceptionnelle de solidarité (au taux de 1%)
- la mise en place d’une indemnité compensatrice différentielle pour les agents en poste au 1er janvier 2018, qui sera versée mensuellement.
La CFTC regrette que cette compensation ne soit pas intégrale, contrairement aux engagements pris : le candidat Emmanuel MACRON avait même promis une hausse du pouvoir d’achat à cette occasion…
En effet, son montant sera calculé sur la base des rémunérations 2017. En outre, s’il est prévu de revaloriser le montant de l’indemnité en 2019 sur la base des revenus 2018, le montant de l’indemnité compensatrice sera ensuite gelé.
Circulaire du 15 janvier 2018_indemnité compensatrice de la hausse de la CSG