Des baisses d’effectifs mais on s’en tire bien (paraît il) !
A 08h30 ce mercredi 15, la Secrétaire générale a présenté aux organisations syndicales la proposition budgétaire 2026 du MASA.
La phrase d’attaque de l’article est la même que celle de l’an passé : « Après avoir excusé l’absence de la Ministre et expliqué pourquoi les documents n’ont pas été transmis à l’avance contrairement aux CSA budgétaires des années précédentes (embargo jusqu’aux conférences de presse), la Secrétaire Générale a souligné que cet exercice de présentation est un moment clé qui témoigne de la volonté de transparence et d’un dialogue social constructif de l’Administration…
Dans sa présentation du budget, elle souligne la double exigence de maîtriser des dépenses et d’accompagner les femmes et les hommes, ainsi que les 3 priorités qui ont guidé la construction de ce budget :
- Prévention de la gestion des risques en agriculture
- Poursuite de la planification écologique
- Renforcement de l’enseignement de la recherche et de l’emploi.
Sont mis en avant :
- un budget de 6,10 M°€ en AE et de 6,15 M°€ en CP , ces chiffres sont annoncés comme supérieurs à 2023, bien que moindres à 2025.
- une « légère baisse » – globale – des effectifs dans le schéma d’emploi (-60) se décomposant en – 50 sur le 215, -50 sur le 206 et – 87 sur les opérateurs, notamment :
- ONF : -37 ETP
- ASP : -16 ETP
- ANSES : -6 ETP
- IFCE : -8 ETP
- FranceAgriMer : -14 ETP
- Heureusement, un plus dans l’enseignement technique : + 40

- la suspension de toute mesure catégorielle
Pour le détail, reportez-vous au Projet Annuel de Performances ( voir le PAP 2026).
L’Alliance du Trèfle a réagi à cette présentation dans une déclaration faisant ressortir l’inadéquation des moyens humains et financiers par rapport aux missions, les risques que cela fait prendre aux agents, une inquiétude sur la trajectoire écologique et sur les moyens en effectifs attribués au 206 : les effectifs sont quasiment revenus au niveau d’avant la PSU.
Ce budget va favoriser :
° une charge de travail encore plus démesurée pour tous les domaines, techniques aussi bien que transverses ;
° des risques supérieurs sur la santé des agents ;
° une dégradation de la gestion des crises, sanitaires, climatiques…
° une attractivité moindre à l’encontre des efforts réalisés par le MASA.


