« 2025 sera donc une année de sensibilisation sur le sujet pour libérer la parole, décomplexer les conversations et promouvoir l’écoute et l’inclusion dans tous les pans de la société. Une année d’actions pour favoriser l’accès aux soins des personnes en souffrance psychique. Une année pour réaliser que la santé mentale est notre affaire à tous. »
Voici donc l’ambition du gouvernement concernant notre santé mentale.
Mais de quoi parle-t-on ?
De quels maux sommes-nous accablés depuis quelques années déjà ? Les fonctionnaires, agents de l’Etat ne sont bien évidemment pas les seuls concernés par la grande fatigue, le Burn out, la perte de sens au travail etc etc.
Pourquoi parle-t-on autant de cette santé mentale depuis que la « Technique » est apparue largement au XIX puis a évolué encore pour nous aider dans nos taches, nous soulager et bientôt, qui sait, faire le travail à notre place ?
Nos anciens qui travaillaient dans les champs, à l’usine, dans les ateliers étaient-ils eux aussi atteints par ces symptômes ?
Pour ce qui est des troubles musculo squelettiques, certainement ! mais de la perte de sens au travail, du vide, du « trop-plein » qui augmente le cortisol et la tension ? Ces fameux RPS (risques psychosociaux).
Quelques éléments peuvent nous apporter des réponses ; et pour ce qui nous concerne, en tant que fonctionnaire, nous pouvons nous arrêter sur l’année 2001 et commencer notre tour de manège : l’année de la LOLF (loi organique relative aux lois de finances).
Ce sera la première analyse de notre feuilleton sur la santé mentale et les maux qui l’accompagnent ; nous découvrirons aussi en quoi le système dans lequel nous évoluons est source de stress et engendre des « prédateurs », les fameux pervers narcissiques.