IA : un responsable au sein d’une structure territoriale nous parle de son approche sur le sujet.

L’Interview d’un responsable au sein d’une structure territoriale sur la mise en place de l’IA nous éclaire ...En bleu les réponses corrigées par une IA ( nous n’avons retenu que quelques réponses pour des raisons simples de longueur de l’article).

  1. Pourquoi avoir décidé très tôt de sensibiliser les agents à l’IA ?

Je considère que l’IA n’est pas une simple évolution mais une révolution dans nos pratiques. Il s’agit d’être dans la compétition internationale et économique, liée à l’efficience de nos process dans le secteur privé mais également de la sphère publique. Il faut monter dans le train et ne pas le laisser passer car la fonction publique doit être performante dans l’intérêt de nos concitoyens.
Proposition IA : Je considère que l’IA n’est pas une simple évolution, mais une révolution numérique qui va transformer nos pratiques. Au-delà de l’enjeu de souveraineté numérique, il s’agit d’être dans la compétition internationale et économique, liée à l’efficience de nos process dans le secteur privé mais également de la sphère publique. Il est essentiel de se préparer à cette révolution pour rester compétitif et servir les intérêts de nos concitoyens.

  1. Les agents ont-ils été réceptifs ou au contraire sur la réserve ?

Tous les agents de ma structure sont concernés par la sensibilisation à l’IA mais certains pourront l’utiliser plus que d’autres dans leur pratique professionnelle. Aucun agent n’est indifférent à ce sujet de l’IA. Tous sont intéressés par ce sujet mais avec des postures variées. En effet, les sensibilités des agents s’expriment selon la perception de l’IA quant aux enjeux de l’énergie et l’eau dont l’IA est très consommatrice, mais également de sa place dans le travail au quotidien. Force est de constater que les jeunes sont plus à l’aise et utilise déjà l’IA à titre privé ce qui n’est pas le cas des tranches d’ages les plus avancés et moins expérimentées sur l’IA !

  1. Concrètement qu’avez-vous fait pour les accompagner sur un tel sujet ?

Plusieurs actions ont été menées pour sensibiliser les agents à l’IA.

Tout d’abord des réunions libres avec des intervenants extérieurs pour expliquer ce qu’est l’IA et les possibilités offertes par cette technologie sans omettre le contexte de souveraineté, de sécurité des informations, de la capacité d’apprentissage, des enjeux environnementaux, etc.

Ensuite des actions de sensibilisation et de formation en groupe d’une 15aine de personnes à l’utilisation des IA autorisées par le périmètre ministériel. L’objectif est que tous les agents participent à cette sensibilisation à l’utilisation.

Enfin, l’ensemble de la documentation est mis à disposition sur intranet avec les liens qui redirigent vers les sites qui conviennent.

  1. Ne craignez – vous pas que les agents se reposent un peu trop sur l’IA au risque de se laisser porter par ce nouvel outil ?

L’IA est un outil qui ne peut remplacer l’agent. L’intelligence supérieure de l’agent doit permettre de vérifier la production de l’IA voire de l’humaniser si besoin. En outre l’IA ne travaille que sur commande de l’agent et le résultat peut être radicalement différent selon la formulation de cette commande.
IA : L’IA est un outil qui ne peut remplacer l’agent, mais plutôt un outil pour aider l’agent. L’intelligence supérieure de l’agent doit permettre de vérifier et de valider la production de l’IA. L’IA ne travaille que sur commande de l’agent, et le résultat peut être radicalement différent selon la formulation de cette commande.

  1. A titre personnel utilisez – vous l’IA dans le cadre de votre travail d’encadrant ? si oui gagnez-vous vraiment du temps ?

J’utilise peu l’IA au quotidien mais je m’y intéresse pour parfaire mon utilisation. J’ai déjà testé à certaines occasions les performances de ces outils de l’IA ; c’est très puissant, phénoménal ! A partir d’une commande parfaitement énoncée, l’IA permet d’obtenir en temps record un courrier, une note générale, une synthèse de quelques pages d’un rapport de 100 pages ou de plusieurs documents. Cette technologie peut permettre de dégager du temps sur certaines taches et tout ce temps gagner pourrait être utiliser pour se consacrer à autre chose.

  1. L’IA remplacera-t-elle les agents publics un jour ?

Le passage du papier à l’ordinateur n’a pas remplacé les agents, l’arrivée de l’IA ne remplacera pas les agents. Cependant, l’on constate que les process s’accélèrent, que les productions, que les instructions, que les résultats doivent intervenir rapidement, il faut répondre et gérer avec célérité. L’IA va probablement contribuer à amplifier le mouvement et la vigilance doit donc être sur la qualité de vie au travail, la qualité du management, le lien social est plus encore à valoriser et à préserver pour prévenir les risques psychosociaux.

IA : Le passage du papier à l’ordinateur n’a pas remplacé les agents, l’arrivée de l’IA ne remplacera pas les agents. Cependant, l’IA va probablement contribuer à amplifier le mouvement de transformation numérique. La vigilance doit être sur la qualité de vie au travail, la qualité du management et le lien social pour prévenir les risques psychosociaux.

  1. Quelles missions sont finalement les plus à risque de disparaître dans nos secteurs, secteurs très bureaucratiques tout de même et donc tout à fait remplaçables par une telle technologie ?

Il est encore tôt pour le dire. L’IA est performante pour les courriers, notes, synthèses, toutes recherches. L’IA est à parfaire sur les comptes rendus me semble t il. Les missions des agents vont évoluées à l’instar de son utilisation pour la PAC avec la mise en place du 3STR (Système de suivi des surfaces en temps réel).
IA : Il est encore tôt pour le dire, mais l’IA est performante pour les tâches répétitives et les recherches. Les missions des agents vont évoluer à l’instar de son utilisation pour la PAC avec la mise en place du 3STR. Les agents devront se concentrer sur des tâches plus valorisantes.

  1. Quels sont les risques que vous avez identifiés ?

Chaque individu, chaque agent, va contribuer à la mise en place de cette nouvelle technologie en alimentant l’IA qui se nourrit de la matière qu’on lui donne pour ensuite nous la restituer selon l’expression de nos besoins.

Aussi, il faut préserver nos données, nos connaissances, et il est recommandé ne pas injecter d’informations personnelles. Il faut surtout utiliser des IA françaises et celles recommandées par nos ministères de tutelles. Les données sont liées à l’enjeu de souveraineté, d’indépendance et de résilience de notre pays dans un monde globalisé très compétitif.

Dans ce contexte, il est nécessaire d’accompagner ce changement pour permettre une bonne utilisation de l’IA, embarquer tout le monde puisque cette évolution s’impose à nous tous, éviter la fracture professionnelle et numérique.

  1. Quel ministère vous accompagne actuellement pour toutes vos démarches, financement et vos inquiétudes éventuellement ?

Les ministères communiquent sur leurs sites respectifs. Ainsi, chaque ministère propose ses solutions d’IA, un fonctionnement habituel par silo et l’on peut regretter qu’il n’y ait pas encore d’IA partagée sur l’ensemble de la sphère État.

  1. Êtes-vous optimiste sur l’avenir de nos missions accompagnées par l’IA ?

L’IA doit permettre de rendre un meilleur service au public, de se délester de tâches auprès de l’IA pour que l’humain puisse se concentrer sur des tâches plus valorisante. L’IA a pour mission de nous aider. Je suis très optimiste sur ces outils.

Chacun doit se faire son idée par le test d’IA : agent conversationnel (chatbot), synthèse d’un texte ou d’un rapport , écrire une lettre, faire un compte rendu. Je vous encourage à tester par vous-même afin de vous faire un avis !

IA : L’IA doit permettre de rendre un meilleur service au public et de se délester de tâches pour que l’humain puisse se concentrer sur des tâches plus valorisantes. Je suis très optimiste sur ces outils et je recommande à chacun de se faire son idée en testant l’IA.

2 commentaires

  1. Pourquoi ne pas mettre l’identité de l’interviewé ? Cette omission fait perdre du poids à l’article car on ne sait pas à qui on a affaire.

    1. bonjour,
      merci pour votre commentaire. il ne s’agit pas d’une omission. c’est volontaire. la personne existe bien et a des responsabilités mais il est évident que nous n’allons pas donner l’identité des personnes, ce serait un peu embarrassant pour elles. Ce n’est pas toujours facile de s’exprimer, de donner son avis, son ressenti ; en revanche nous garantissons la sincérité des réponses ….

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